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Alinea Univers habitat - Page 12

  • Le jardin, Organisme vivant - suite

     Nous le constatons, les êtres de l'atmosphère, ces capteurs de force Céleste et les ouvriers des profondeurs des sols, ces draineurs des forces de la Terre, collaborent en tous jardins bien conçus. Mais, si les êtres volants Célestes et les êtres rampants Terrestres, quoique toujours moins nombreux à cause des pesticides employés, sont encore quelque peu présents dans bien des jardins, il y manque la plupart du temps, et ceci se comprend, l'animal du « milieu » par excellence le mammifère. Les lapins le représentent tant bien que mal, mais ce sont des rongeurs peureux, nerveux. Les chèvres et les moutons, ces ruminants, le cheval et le porc font mieux. Mais l'idéal est la vache.

     Dégageons maintenant deux aspects fondamentaux de la polarité Ciel de notre jardin, révélée dans son organe terrestre : l'atmosphère. Ceci nous aidera à en acquérir une conscience plus pointue, ce qui est important lorsque l'on veut jardiner intelligemment avec le Ciel. Le jardin, Organisme vivant

     Emportée par des cyclones et des anticyclones, l'atmosphère circule à la surface de la Terre en traçant des spirales, donc en étant influencée, elle aussi, par les trajectoires spiralées des planètes (La double spirale, fondement de notre Univers » du même auteur « La plante avec les yeux de Goethe »). Alors, une question se pose:

     L'atmosphère en mouvement serait-elle, comme nous, animée ; serait-elle porteuse d'âme ? Ou mieux, seraient-ce ces forces d'âme que les animaux et nous avons intériorisées durant notre embryogenèse, notre gastrulation, pour pouvoir nous animer ensuite ? Aurions-nous intériorisé une atmosphère emplie de forces planétaires agissantes ? Serait-ce cela qui nous met en mouvement, nous anime ? L'atmosphère en mouvement serait-elle l'organe du psychisme de la Terre, rythmée de ses pressions et dépressions psychiques ? De nombreux grands hommes connus l'ont perçue comme telle Goethe, Kepler, Victor Hugo et bien d'autres. A nous, avertis, de bien méditer la question.
    Il est un autre fait fondamental que nous ne percevons pas, dont l'évidence est pourtant probante.

     Mais nous sommes trompés par notre mental tant il est vrai que nous ne percevons pas ce sur quoi notre attention n'a pas été attirée. A l'aube, nous supposons que nous voyons apparaître la lumière apportée par le Soleil levant. Or ceci est pure croyance, non une réalité scientifique. Ce n'est pas la lumière que nous voyons, mais les gaz de l'atmosphère illuminés par le passage de la lumière, tout comme le sont les gaz de l'ampoule électrique allumés par le passage du courant électrique. En effet, au même titre que l'électricité est invisible, la lumière solaire est invisible. Nous le constatons aisément. Au-delà de l'atmosphère, l'espace interplanétaire est noir, d'où, de la Terre, le Ciel nous paraît bleu, et pourtant, dans cette obscurité, la lumière solaire passe. Elle est donc, en réalité, physiquement invisible.

     C'est donc cette lumière invisible qui est « mangée» par les chloroplastes des feuilles dans l'assimilation chlorophyllienne, ce que notre science de la matière actuelle, avec sa démarche propre, sur l'essentiel, n'arrive pas encore à comprendre.

     Ayons bien en conscience que 98 % de la composition de la plante proviennent de l'air et du gaz carbonique atmosphérique emplis de forces Célestes, ainsi que de l'eau Terrestre. L'essence intime de la plante, sa « substance» (de sub-stare, se tenir dedans), serait-elle essentiellement constituée de lumière invisible métamorphosée, cette lumière porteuse de forces stellaires et planétaires ? Seraient-ce ces forces qui, de fait, nous nourriraient ? Mais s'il en était ainsi, que nous apportent les substances synthétiques ? Seraient-ce des « idées fixes»?

     Les civilisations antiques mais aussi le Moyen Âge ont donc eu connaissance (pris dans le sens de cette étymologie : cum-nascere, d'où con-naissance ou naître avec. A ne pas confondre avec savoir ou avoir, mise en mémoire de l'avoir, comme les savants qui ont accumulé beaucoup d'avoir) de tout ceci. On comprend mieux maintenant pourquoi toute activité agricole et jardinière était accomplie en recherche du meilleur moment Céleste pour l'entreprendre. Les anciens avaient conscience que la « substance », la qualité intrinsèque de l'aliment était marquée du sceau de ces moments.

     Aux époques les plus anciennes, les pratiques les plus efficaces pour cultiver les plantes à partir du Ciel étaient clairvoyantes, donc divinatrices et magiques; puis elles se sont métamorphosées au moyen Age en art vivant, donc fluctuant ; enfin, elles ont sombré aujourd'hui dans ces prescriptions à jamais fixées, ces lambeaux déchirés, les dictons où la sagesse globale d'antan s'est momifiée à jamais, que toute vie évolutive a quittés.

     En nos temps d'obscurité, le fond est atteint. L'agriculture et le jardinage se sont entièrement coupés du Ciel. Quelle différence avec la haute époque égyptienne. En ces temps prodigieux, lorsque le Ciel lui en donnait l'indication, le pharaon clairvoyant faisait atteler la charrue au soc d'or solaire du roi et labourait ostensiblement son champ. Alors, tout le peuple l'imitait. Aujourd'hui nous assistons à de timides retour vers la nature comme ici aux jardins de Villandry , mais le geste est imprécis...

     Nous avons pour objectif de donner des indications pratiques conformes à notre époque avec les explications élémentaires appropriées. Il ne s'agit plus en effet, maintenant, d'imiter respectueusement un pharaon, d'appliquer systématiquement des recettes à la lettre sans en connaître les raisons.

     Tous les évènements sociaux qui se manifestent autour de nous aujourd'hui nous révèlent ceci : c'est le destin des temps modernes que tout être humain apprenne à ne plus imiter aveuglément comme le font les petits enfants, ce que disent, ce que font les autres, à ne plus être «envoûté» par des autorités C'est son destin de cheminer avec ses propres forces, en concertation avec les autres. C'est son destin de s'exercer à devenir soi-même son propre pharaon, son « seigneur », «l'anthropos» pressente par les Grecs pour nos temps, l'être humain enfin vraiment adulte, qui s'exerce à dominer la voûte.

     D'où cet « enseignement » qui oriente mais n'oblige pas, où un nouvel art du jardinage relié au Ciel peut en toute liberté être recherché.

     

  • Applications iPhone que j'utilise : jardin, cartes de voeux écolo...

    Un peu de technologie peut être utile quand on n'a pas en tête le rythme des saisons, des semis ou de l'entretien des plantes, par exemple. Or on trouve de tout comme applications sur son téléphone aujourd'hui.

    Voici donc ma petite liste pour iPhone :

     d'abord un indispensable pour le jardin : le guide du jardin pour iPhone    . En plus de proposer un annuaire des pépinièristes près de chez vous, on y trouve des fiches détaillées sur nombre de plantes, leur méthodologie d'entretien, leur saisonnalité... Et un glossaire. Mis à jour régulièrement, cette application est très utile pour l'apprenti jardinier qui ne veut pas déplacer avec lui sans cesse des fiches.  Utile et pratique.

    Une autre application est "Jardin" de Nicolas Schwartz mais je ne l'ai pas encore testée.

    Puis, dans un autre registre, en périodes de fêtes et de voeux de nouvel an mais toujours avec une touche écolo, voici une application pour envoyer des cartes de voeux animées , à partir de son iPhone : Appygraph . Cette application vous permet de créer et d'envoyer des cartes de voeux flash, des e-cards,  en quelques clics. Vous pouvez les personnaliser : certaines sont mêmes dans le domaine écologique, proche de la nature et des thèmes qui nous sont chers ici.

    Les applications iPhone ludiques ne manquent pas non plus : il y en a même sur les torches ! Oui, on ne compte plus le nombre infini d’applications dédiées aux torches. Leurs différenciations ? Couleur, forme, luminosité… Autant l’avouer : pour choisir la mienne, j’en ai téléchargé une grosse dizaine et je me suis enfermée dans le noir aux toilettes pour les tester. Au final, y a pas une très grosse différence.

     

  • Quelques éléments de la culture sous serre de jardin

     Une serre de jardin renforçant la température et protégeant des intempéries (à savoir pluie, vent mais aussi gel), la pousse des plantes est favorisée, aidée et donc accélérer. Il convient donc d’avoir bien conscience de toutes ces nuances.

    Quelles différences saisonnières ?

      Ainsi en hiver la température de la serre de jardin est, malgré le faible ensoleillement, aisément de 5°C supérieure à la température extérieure. Les quelques rayons de soleil agissent à plein et les plantes sont protégées des aléas climatiques. En bref, la plantation devient possible voire souhaitable dans ces conditions.

     D’ailleurs, pour renforcer l’effet serre et la lutte contre le gel, il peut être utile de surélever les plants – l’embase de la serre le permettant. Néanmoins ceci n’est évidemment pas valable de la même manière dans le cas d’une serre tunnel traditionnelle.

     En été la température peut être amenée à exploser – une dizaine de degrés de plus – d’où l’importance à la fois d’aérer et d’ombrager au maximum (avec des toiles à ombrage par exemple). De même, le taux d’humidité descend d’autant plus que l’aération sera importante, et il faut veiller à un arrosage régulier.

     A l’inverse, les saisons intermédiaires que sont le printemps et l’automne demandent nettement moins d’attention, les différences étant beaucoup plus minimes.

    Quel calendrier pour quelles plantes ?

      Grâce aux effets bénéfiques de la serre de jardin, il est possible par exemple d’avancer d’un mois les semis de certains légumes : aubergines (dès mars), carottes (dès février) ou encore radis (dès la mi-février) ; de près de deux mois pour les céleris raves (début février) ou simplement de réussir à faire pousser dans votre potager des poireaux d’été ou des laitues de printemps, ou encore planter des tomates. 

  • Le jardin, Organisme vivant

     Est-ce un jardin, ce labour insolite au milieu d'un gazon surpris dans lequel on ne plante, avec une mentalité uniquement utilitaire, que des pommes de terre?

     Un jardin, c'est un organisme. Un organisme, c'est un être ; donc une individualité, un tout indivisible qui possède sa personnalité propre, reflet du terroir enfin révélé.

     Il est constitué d'organes différents aux fonctions variées comme respirer, digérer, sécréter, excréter, se remuer, capter... Et comme dans une société saine, ces divers organes remplissent la fonction qui leur est propre. Ils s'entraident sans cesse pour constituer d'abord l'organisme dans l'enfance de l'être, pour le maintenir ensuite en bon équilibre, enfin pour accompagner sa biographie en suscitant ses métamorphoses successives vers une finalité toujours plus affinée.

     Voilà ce qu'est un vrai jardin, cet enclos (jardin, de Jard, d'origine germanique : enclos), cette entité bien éduquée, donc bien conduite vers une fécondation toujours plus harmonieuse entre le Ciel et la Terre.

     Dans le monde physique des lois différentes de la Vie agissent, ce que ne saisit pas notre science matérialiste. Par exemple, dans le monde physique, un feu fulgurant tue l'eau fluide en l'évanouissant dans la fumée dispersée. Par contre, l'eau est victorieuse aussi, elle tue le feu, éteint les incendies.
    Dans le monde de la Vie, le contraire se produit, les alchimistes d'autrefois l'ont bien compris. Notre science matérialiste, au lieu de s'en moquer, devrait les suivre. Dans la Vie, les deux ennemis du monde physique, dans la plante se marient : le feu Céleste, ce Père, et l'eau Terrestre, cette Mère.

     Mais le mariage ne peut être réussi que dans un milieu (à comprendre dans deux sens: d'abord l'endroit, mais aussi ce qui se situe entre deux polarités) qui le favorise. D'où l'instauration de paysages en agriculture par nos ancêtres, cet «élevage» (concrètement, ce qui élève, non ce qui abaisse, donc rend l'environnement plus sensible à la réceptivité des forces célestes), ainsi que des jardins ouvragés (d'ouvrer, ouvrir, mettre en valeur), ces mini paysages.

     Les paysages agricoles et les mini paysages jardiniers constituent le « milieu » indispensable au mariage harmonieux entre les forces qui ruissellent du Ciel, ce potier modelant, et celles qui émanent de la Terre, cette pâte argileuse tournante, gonflante. D'une manière inattendue, nous retrouvons ici l'organisme du début. Il nous faut maintenant donner sa caractéristique fondamentale.

     Tout organisme, quel qu'il soit, est constitué de deux polarités opposées et d'un milieu qui marie les contraires. Dans l'organisme humain, par exemple, entre la tête capteuse, cette antenne, et le ventre, ce grand transformateur, entre ce yin et ce yang, est interposée la cage thoracique. En effet, les poumons et le cœur équilibrent sans cesse les directives de la quasi-immobilité de la tête et de l'intense activité du ventre, ce qui structure, donc condense, et ce qui disperse et rayonne vers la périphérie. Résultat de cette rencontre entre les deux antagonistes : le rythme, fondement de la Vie. Il se manifeste dans les respirations et les battements de cœur successifs qui, entre eux, échangent constamment l'acquis extérieur au trésor de la transformation intérieure.

     De manière analogique, on pourrait dire ceci : les mini-paysages jardiniers sont les poumons et le cœur des jardins bien conçus. Dans ces «milieux» façonnés de toute pièce, installés entre l'atmosphère ambiante emplie de forces Célestes invisibles disponibles et le sol d'où les forces de vie, jaillissant de la Terre, se révèlent dans les hauteurs, bat de tout son cœur la plante. Sa vie se joue entre la sève brute qui monte en elle de la Terre puis l'imprègne et la respiration caressante de l'atmosphère qui descend vers elle. Cette respiration se module d'ailleurs étonnamment selon les espèces, l'agencement entre elles, l'aura des plantes qu'elle rencontre. Ceci est perceptible aux yeux avertis. Ils ont donc écrit ceci : « Les paysages font les climats ». Beaucoup en ont eu une sensation suffisamment forte pour mentionner les microclimats caractéristiques de certains lieux.

     L'importance des «milieux», de ces systèmes rythmiques constitués par les beaux jardins, est telle qu'il est indispensable, ne serait-ce qu'en première touche, d'évoquer le fonctionnement des paysages agricoles et des mini-paysages jardiniers; d'évoquer l'entraide entre les légumes et les plantes florales, entre les plantes annuelles, bisannuelles, vivaces et pérennes, entre les arbrisseaux à baies et les arbres fruitiers, entre les haies d'essences mélangées et les arbres brise-vent d'essences différentes qui régulent et marient les flux entre l'atmosphère Céleste et les vapeurs et l'eau Terrestre ; d'évoquer l'entraide entre les fleurs, ces papillons attachés et les papillons, ces fleurs libérées, entre les plantes et tous les êtres volants, entre les insectes et les oiseaux; d'évoquer aussi l'entraide entre ces envoyés des gnomes habitants des cavernes souterraines, les crapauds, prodigieux stimulateurs de la croissance végétale et tous les vers de la terre et des composts, fabricants d'humus équilibré, ainsi que toute la multiple macro et microflore et faune de la Terre, ces merveilleux cuisiniers des sols.