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Le jardin, Organisme vivant - suite

 Nous le constatons, les êtres de l'atmosphère, ces capteurs de force Céleste et les ouvriers des profondeurs des sols, ces draineurs des forces de la Terre, collaborent en tous jardins bien conçus. Mais, si les êtres volants Célestes et les êtres rampants Terrestres, quoique toujours moins nombreux à cause des pesticides employés, sont encore quelque peu présents dans bien des jardins, il y manque la plupart du temps, et ceci se comprend, l'animal du « milieu » par excellence le mammifère. Les lapins le représentent tant bien que mal, mais ce sont des rongeurs peureux, nerveux. Les chèvres et les moutons, ces ruminants, le cheval et le porc font mieux. Mais l'idéal est la vache.

 Dégageons maintenant deux aspects fondamentaux de la polarité Ciel de notre jardin, révélée dans son organe terrestre : l'atmosphère. Ceci nous aidera à en acquérir une conscience plus pointue, ce qui est important lorsque l'on veut jardiner intelligemment avec le Ciel. Le jardin, Organisme vivant

 Emportée par des cyclones et des anticyclones, l'atmosphère circule à la surface de la Terre en traçant des spirales, donc en étant influencée, elle aussi, par les trajectoires spiralées des planètes (La double spirale, fondement de notre Univers » du même auteur « La plante avec les yeux de Goethe »). Alors, une question se pose:

 L'atmosphère en mouvement serait-elle, comme nous, animée ; serait-elle porteuse d'âme ? Ou mieux, seraient-ce ces forces d'âme que les animaux et nous avons intériorisées durant notre embryogenèse, notre gastrulation, pour pouvoir nous animer ensuite ? Aurions-nous intériorisé une atmosphère emplie de forces planétaires agissantes ? Serait-ce cela qui nous met en mouvement, nous anime ? L'atmosphère en mouvement serait-elle l'organe du psychisme de la Terre, rythmée de ses pressions et dépressions psychiques ? De nombreux grands hommes connus l'ont perçue comme telle Goethe, Kepler, Victor Hugo et bien d'autres. A nous, avertis, de bien méditer la question.
Il est un autre fait fondamental que nous ne percevons pas, dont l'évidence est pourtant probante.

 Mais nous sommes trompés par notre mental tant il est vrai que nous ne percevons pas ce sur quoi notre attention n'a pas été attirée. A l'aube, nous supposons que nous voyons apparaître la lumière apportée par le Soleil levant. Or ceci est pure croyance, non une réalité scientifique. Ce n'est pas la lumière que nous voyons, mais les gaz de l'atmosphère illuminés par le passage de la lumière, tout comme le sont les gaz de l'ampoule électrique allumés par le passage du courant électrique. En effet, au même titre que l'électricité est invisible, la lumière solaire est invisible. Nous le constatons aisément. Au-delà de l'atmosphère, l'espace interplanétaire est noir, d'où, de la Terre, le Ciel nous paraît bleu, et pourtant, dans cette obscurité, la lumière solaire passe. Elle est donc, en réalité, physiquement invisible.

 C'est donc cette lumière invisible qui est « mangée» par les chloroplastes des feuilles dans l'assimilation chlorophyllienne, ce que notre science de la matière actuelle, avec sa démarche propre, sur l'essentiel, n'arrive pas encore à comprendre.

 Ayons bien en conscience que 98 % de la composition de la plante proviennent de l'air et du gaz carbonique atmosphérique emplis de forces Célestes, ainsi que de l'eau Terrestre. L'essence intime de la plante, sa « substance» (de sub-stare, se tenir dedans), serait-elle essentiellement constituée de lumière invisible métamorphosée, cette lumière porteuse de forces stellaires et planétaires ? Seraient-ce ces forces qui, de fait, nous nourriraient ? Mais s'il en était ainsi, que nous apportent les substances synthétiques ? Seraient-ce des « idées fixes»?

 Les civilisations antiques mais aussi le Moyen Âge ont donc eu connaissance (pris dans le sens de cette étymologie : cum-nascere, d'où con-naissance ou naître avec. A ne pas confondre avec savoir ou avoir, mise en mémoire de l'avoir, comme les savants qui ont accumulé beaucoup d'avoir) de tout ceci. On comprend mieux maintenant pourquoi toute activité agricole et jardinière était accomplie en recherche du meilleur moment Céleste pour l'entreprendre. Les anciens avaient conscience que la « substance », la qualité intrinsèque de l'aliment était marquée du sceau de ces moments.

 Aux époques les plus anciennes, les pratiques les plus efficaces pour cultiver les plantes à partir du Ciel étaient clairvoyantes, donc divinatrices et magiques; puis elles se sont métamorphosées au moyen Age en art vivant, donc fluctuant ; enfin, elles ont sombré aujourd'hui dans ces prescriptions à jamais fixées, ces lambeaux déchirés, les dictons où la sagesse globale d'antan s'est momifiée à jamais, que toute vie évolutive a quittés.

 En nos temps d'obscurité, le fond est atteint. L'agriculture et le jardinage se sont entièrement coupés du Ciel. Quelle différence avec la haute époque égyptienne. En ces temps prodigieux, lorsque le Ciel lui en donnait l'indication, le pharaon clairvoyant faisait atteler la charrue au soc d'or solaire du roi et labourait ostensiblement son champ. Alors, tout le peuple l'imitait. Aujourd'hui nous assistons à de timides retour vers la nature comme ici aux jardins de Villandry , mais le geste est imprécis...

 Nous avons pour objectif de donner des indications pratiques conformes à notre époque avec les explications élémentaires appropriées. Il ne s'agit plus en effet, maintenant, d'imiter respectueusement un pharaon, d'appliquer systématiquement des recettes à la lettre sans en connaître les raisons.

 Tous les évènements sociaux qui se manifestent autour de nous aujourd'hui nous révèlent ceci : c'est le destin des temps modernes que tout être humain apprenne à ne plus imiter aveuglément comme le font les petits enfants, ce que disent, ce que font les autres, à ne plus être «envoûté» par des autorités C'est son destin de cheminer avec ses propres forces, en concertation avec les autres. C'est son destin de s'exercer à devenir soi-même son propre pharaon, son « seigneur », «l'anthropos» pressente par les Grecs pour nos temps, l'être humain enfin vraiment adulte, qui s'exerce à dominer la voûte.

 D'où cet « enseignement » qui oriente mais n'oblige pas, où un nouvel art du jardinage relié au Ciel peut en toute liberté être recherché.

 

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