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Les maladies et les insectes nuisibles – Plantes de rocaille

 Il arrive que des attaques de parasites soient constatées sur les plantes de rocaille. Les maladies et les insectes nuisibles sont des parasites de sujets fragiles. Ils peuvent l'être parce qu'il s'agit de cultivars horticoles plus sensibles que leurs cousins sauvages, mais ils peuvent également l'être parce que l'emplacement que vous leur avez assigné n'est pas le bon. Il faut donc les transplanter dans un endroit plus adapté.

 Les facteurs climatiques entrant également en compte, il faut parfois intervenir avec des produits de traitement.

 Les maladies les plus courantes sont :

 

  • l'oïdium (feutrage blanc sur les feuilles), par exemple sur les Del­phinium, les Phlox paniculata, l'Echinops ritro, les Asters, les Véroniques

  • la rouille (petites taches brunes sous les feuilles), par exemple sur les Roses trémières, la plupart des crucifères ;

  • le mildiou (feutrage blanc sous les feuilles), qui s'attaque également aux crucifères.

 

On trouve encore d'autres maladies telles que la septoriose et la fusariose, notamment sur les graminées. Les professionnels peuvent vous faire un diagnostic exact et vous fournir les produits adaptés.

 Les insectes les plus courants sont, sans conteste, les pucerons. On en trouve de toutes les couleurs, sur une gamme très large de plantes. Un traitement précoce renouvelé trois jours plus tard permet d'en venir à bout. Les aleurodes (petites mouches blanches), autre fléau assez courant, sont à traiter de la même manière.

 Parmi les autres insectes, on trouve les araignées rouge et jaune que l'on repère à l'aspect marbré des feuilles, les noctuelles, les cicadelles, insectes rongeant les feuilles et les tiges et devenant gênants lorsqu'ils sont nombreux, et les nématodes.

 S'il existe des produits de traitement pour tous ces nuisibles, pensez aux auxiliaires, insectes prédateurs, qui permettent d'obtenir un équilibre naturel de tous les insectes présents. On peut parfois se procurer les auxiliaires (ex. : les coccinelles) et les introduire. Le mieux, c'est de cultiver son jardin de telle manière que les auxiliaires s'y développent naturellement : utilisation de produits de traitement ne détruisant pas les auxiliaires, implantation de plantes hôtes, moins décoratives mais point de départ de leur multiplication (150 espèces d'insectes trouvent leur nourriture sur l'Aubépine), mise en place d'habitacles naturels tels que les abris pour perce-oreilles, grands consommateurs de pucerons et d'araignées (pot à fleurs en terre cuite rempli d'un filet contenant des fibres de bois, accroché à l'envers aux branches des plantes infestées). Favoriser également la présence de petits animaux prédateurs: le hérisson vous débarrasse des limaces et de nombreux insectes, tout comme les oiseaux, les crapauds...

 ATTENTION : les limaces sont capables de faire des dégâts énormes. Dès le printemps, elles s'attaquent aux pousses fraîchement sorties de terre (particulièrement celles des Delphinium et des Physalis), aux tiges florales (ils les rongent d'un côté et la tige se brise) et aux boutons floraux qui se développent anarchiquement. Un ramassage systématique des limaces est indispensable. Vous pouvez favoriser l'arrivée des hérissons en entassant les bois de taille dans un coin du jardin. L'épandage d'appâts empoisonnés est également possible, mais attention aux enfants et aux animaux domestiques!

 

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